Un mur de soutien est un système de paroi retenant la pression d’une hauteur de terre de plus de deux mètres. Ce type de mur d’appui permet d’éviter les glissements de terrain. On le retrouve souvent dans les jardins. Il existe de nombreux types de murs de soutènement à savoir le mur Trombe, le mur de clôture et le mur antibruit. Quels que soient le matériau de construction et le type du mur de soutènement, il est indispensable de bien calculer sa hauteur pour qu’il puisse remplir correctement ses fonctions et garantir sa longévité.

Les différentes fonctions d’un mur de soutien

Tout d’abord, il est important de savoir que le mur d’appui, communément connu sous le nom de mur de soutènement, existe uniquement en extérieur d’une habitation. Un mur d’appui est destiné à soutenir de manière permanente de la matière granulaire ou pulvérulente comme le sable, la terre… En principe, il est utilisé pour retenir une grande quantité de terre ou de sable, notamment lorsqu’on prévoit de construire une habitation sur un terrain en pente.

Par ailleurs, le mur d’appui à base des structures en béton armé peut également servir à soutenir une habitation de l’érosion ou de crues. Voilà pourquoi, la construction en pente dans les régions qui ont un climat pluvieux presque toute l’année dispose souvent d’un mur d’appui. On peut aussi délimiter un terrain par un mur d’appui. Dans cette optique, il joue le rôle d’un mur de clôture. Enfin, dans certains cas, il est possible de construire un mur d’appui pour former un mur antibruit. En général, le calcul mur de soutenement varie selon sa fonction et ses matériaux de construction. De ce fait, il est indispensable de solliciter le service d’une entreprise spécialiste dans ce type d’ouvrage pour réaliser l’estimation de la hauteur du mur d’appui.

Les caractéristiques d’un mur d’appui

Avant tout, un mur d’appui doit obligatoirement être solide. Par la suite, il doit être réalisé selon les normes en vigueur pour assurer de manière durable sa fonction première, qui est de soutenir la matière ou de protéger une construction. En général, le mur d’appui est composé d’un mur et d’une fondation.

Le mur d’appui doit aussi être autostable. Cela signifie que son poids et sa structure peuvent résister aux différentes pressions exercées sur la matière à soutenir ou sur la construction à protéger sans trop s’altérer. Ainsi, il est indispensable de le concevoir avec précaution selon la poussée des matériaux à maintenir immobile. Voilà pourquoi, la réalisation d’un mur d’appui doit obligatoirement être confiée à une entreprise de construction. Cette dernière commence son intervention par le calcul mur de soutènement basé sur l’estimation de la hauteur.

Calcul de la hauteur du mur de soutènement

Pour faire un mur d’appui à base de structures en béton ou en parpaings, il est souvent recommandé de solliciter l’aide d’une entreprise qualifiée. Néanmoins, il est possible de le réaliser soi-même dans certains types de construction. En principe, quelques caractéristiques particulières doivent être prises en compte avant la réalisation d’un mur d’appui en béton.

Si le terrain supportant le mur d’appui n’est pas en matériaux compressibles, en argile, en tourbe ou en vase, la hauteur doit être inférieure à 4 mètres avec un dénivelé inférieur à 10 %. En plus, il est indispensable d’installer un système de drainage plus efficace afin d’éloigner les eaux des fondations du mur. En général, la charge d’exploitation doit être supérieure ou égale à 175 daN/m². Pour réaliser un mur d’appui, il est indispensable aussi de formuler une équipe d’ouvrier et d’acquérir de différents engins de construction. Cependant, ces équipements peuvent coûter très cher. Dans ce sens, il est plus avantageux de confier les travaux à une entreprise de construction. Cette dernière dispose en effet d’une équipe professionnelle et des engins spécialisés à mobiliser pour la réalisation d’un mur d’appui.

Les dimensions de la profondeur et de la hauteur

Pour la profondeur, les fondations d’un mur de soutènement doivent être réalisées pour être hors gel. Ainsi, le calcul est basé particulièrement sur l’analyse de la carte topographique des profondeurs cibler en fonction de la région afin d’être hors gel. En France, les cartes topographiques sont disponibles auprès du Service Géologique Régional. En principe, la largeur ne doit pas être inférieure à 40 cm. Toutefois, cette profondeur varie en fonction de la valeur exacte des poussées. La hauteur augmente relativement selon la profondeur de la largeur et doit être inférieure à 20 cm.

En France, le matériau le plus utilisé dans la réalisation d’un mur d’appui est le parpaing plein de 20 cm. Cependant, pour réduire au minimum les risques de sous-dimensionnement, parfois des sources de problèmes, il est également possible de construire un mur d’appui en préfabriqué. Par ailleurs, une entreprise de construction peut construire un mur d’appui en béton banché, notamment pour soutenir un ouvrage bâti sur une terre humide à base d’argile.