La DPSD vient de saisir les ordinateurs portables des officiers du Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM). Le gouvernement et la DPSD sont à la recherche des membres du groupe « Surcouf », qui ont publié dans une tribune du Figaro un texte critiquant ouvertement le Livre blanc et la dérive atlantiste de la France. La riposte gouvernementale ne s’est pas faite attendre. Ainsi, le ministre de la Défense, Hervé Morin, a indiqué avoir donné des « ordres très précis » aux enquêteurs militaires de la DPSD qui tentent d’identifier les membres du groupe Surcouf. « En aucun cas, il ne s’agit de se lancer dans une traque quelconque (…) J’ai clairement indiqué à la DPSD qu’elle devait se situer dans le cadre de ses compétences et de ses missions, qu’il s’agissait d’une enquête administrative (et) qu’elle n’avait aucune compétence en termes de police judiciaire ». Quoi qu’il en soit, il semblerait que la chasse aux rebelles de Surcouf soit une priorité absolue pour le gouvernement et le chef de l’Etat. Au-delà de cette traque, c’est bien l’esprit gaulliste de l’armée qu’ils essaient d’étouffer et de réprimer.