Le 6 mai 2008 Nicolas SARKOZY est élu président de la république. Il déclara : « Je vais mettre fin aux dépenses somptuaires et à la gabegie ». Observons le salaire des 577 députés. Un députe pris au hasard touche 6952,91 € + secrétariat : 1525 € + collaborateurs : 8949 € + train : gratuit en 1ère classe + avion : 40 vols gratuits + taxi parisien : gratuit + auto : à disposition + hôtels haut de gamme tarifs préférentiels + restaurant de l’Assemblée : environ 7 € le repas ! table très haut de gamme. Sans compter les cigares + prêts à taux réduit : 2 à 3% Soit une enveloppe mensuelle officielle de plus de 17400 € par mois, soit pour 557 députés 10 039 800 € par mois, plus de 120 millions € par an. Mais… ils peuvent ne pas être réélus ! Et alors, et alors… Debré est arrivé ! Et, avant de repartir, il a fait voter une loi sur le régime spécial des retraites des députés ! Les députés non réélus percevront « à vie » 20 % de leur traitement : soit 1390 € par mois, le « golden parachutes » de nos députés. Jean-Louis Debré a fait voter à l’unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour - selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 €, soit 6 952 € brut. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 180 € sur 5 ans ! Sans parler de ce qu’il leur coûtera « à vie ». Seuls les médias suivants ont donné cette information : « RMC », « Le Canard enchaîné » et « Midi Libre ». L’opposition n’a pas crié au scandale. Pour une fois tout le monde a été d’accord y compris Messieurs Hollande, Ma mère et compagnie de l’opposition de tous bords… Bien entendu cette généreuse « indemnité chômage » est totalement inconditionnelle, et l’heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans, n’est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelle auprès d’un conseiller ANPE, ou d’une activité justifiant cette « aide sociale »… bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.